| La dose d'azote a épandre a besoin d'être fractionnée en plusieurs apports : |
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Pour éviter tout risque de lixiviation des nitrates et ainsi diminuer au maximum les pollutions d'eau en nitrates des différentes nappes souterraines. En effet la forme nitrique des engrais azotés n'est pas retenue par le CAH (Complexe Argilo Humique du sol), ce qui entraîne une lixiviation de l'engrais qui n'est pas utilisé directement par la plante |
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Pour respecter la Directive Nitrates en Zone Vulnérable (endroits où les eaux ont des teneurs supérieures à 40mg/L d'eau. |
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Ex : Dans l'Yonne le premier apport (avant le 1er mars) est limité à
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50kg d'azote par hectare pour les blés et les orges
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80kg d'azote par hectare pour les colzas.
Tous les autres apports sont limités à 100kg d'azote par hectare et par apport.
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Pour apporter l'azote au plus près des besoins des cultures pour améliorer le CAU (Coefficient Apparent d'Utilisation) de l'engrais : |
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Ex pour le blé :
>> Au tallage : CAU = 0,6
>> En pleine croissance : CAU = 0,9
>> A la floraison : CAU = 0,8 à 1
Un CAU de 0,8 signifie qu'après un apport de 100kg d'azote par hectare, la culture en absorbera 80kg de plus qu'un témoin sans azote. |
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Le fractionnement est aussi très important pour les cultures dont le produit récolte doit être riche en azote.
Ex : Pour obtenir un blé à taux de protéines élevé il faut fractionner le plus possible avec des apports tardifs, et au contraire, une culture d'orge n'a pas besoin d'un apport tardif pour éviter une trop forte teneur en azote. |
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>> Fractionnement de l'apport d'azote sur blé |
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