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Dernière mise à jour, le 23 Novembre, 2009 0:09

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Accueil > EPI > Risques de contamination des produits phytosanitaires

Les risques de contamination par les Produits phytosanitaires

Contamination directe

Le risque de contamination direct correspond au risque direct du travailleur qui est exposé directement  aux produits phytosanitaires.
Cette contamination peut intervenir lors de tâches telles que :

    1. La préparation de la bouillie
    2. L’application du produit
    3. Le nettoyage et la vidange du pulvérisateur
    4. Toute intervention dues  à un dysfonctionnement de pulvérisateur (buses bouchées, rupture de tuyaux…)

Ainsi, lorsque le traitement s’impose, il est essentiel d’évaluer au mieux ce risque de contamination afin de le réduire au maximum, en deçà du seuil acceptable d’exposition.

 


Contamination indirecte


Le risque de contamination indirecte correspond à tout contact avec un élément pollué, tel que le matériel, le végétal ou l’EPI par exemple.
Ce type de contamination peut par exemple se produire dans un environnement où un traitement phytosanitaire a été effectué plus heures avant ou simultanément dans une parcelle voisine.

 

Les voies de pénétration des produits

Les produits phytosanitaires et en général tous les produits chimiques sont susceptibles de pénétrer dans l’organisme par différentes voies:

>> La voie respiratoire
 
Ce type de pénétration se fait par inhalation de poussières, fumées, gaz ou vapeurs.
Ce risque est réel et fortement présent lors des différentes phases de traitement. Les poumons ont une grande capacité de contact, de rétention et d’absorption des produits toxiques.
De plus, les voies respiratoires sont constituées de telle sorte qu’elles facilitent une diffusion très rapide de ces substances dans le sang.
C’est pourquoi l’inhalation de produits toxiques produit une action très rapide.
   
>> La voie digestive
  La pénétration par cette voie se fait :
>> Soit par ingestion accidentelle d’un produit
>> Soit par déglutition de produit
>> Soit  par contact direct, en portant des mains ou des objets souillés à la bouche
   
>> La voie cutanée
 
C’est la voie principale de pénétration des produits.
Certains produits peuvent être susceptibles de traverser la peau, puis de passer dans le sang pour se fixer sur certains organes (foie, rate…) ou tissus (nerveux, graisseux) et aboutir , par conséquent, à des intoxications parfois très graves.
D’autres produits peuvent causer des lésions sur la peau à l’endroit du contact (rougeurs, irritations, brûlures…).
De plus, la chaleur et la transpiration accélèrent très souvent ce phénomène de pénétration.
 

Comment réduire ces risques ?

Ainsi, pour diminuer au maximum ces risques il est fortement recommandé de mettre en place une organisation des lieux, des matériels et des ressources humaines, parfois très en amont de l’opération, notamment sur les points suivants :
>> L’environnement géographique :
  Il faut prendre en compte la configuration de la parcelle, et en particulier son orientation par rapport au vent.
>> Le matériel de pulvérisation :
  Il doit être approprié au type de traitements et de cultures. Pour ce faire il doit être entretenu régulièrement et notamment avant les saisons de traitement, et doit être réglé avec précision avant chaque application de produit.
>> L’environnement climatique :
  Pour effectuer un traitement il faut prendre en compte de nombreuses données climatique, dont  le vent, la température, l’hygrométrie… Ce paramètres sont non seulement nécessaires pour éviter tout risque de contamination indirecte mais est aussi la clé d’un traitement réussi.
>> L’organisation du travail :
  Il est important de réduire au maximum le nombre de personnes risquant d’être contaminées. Pour ce faire, il faut veiller à :
>> Eviter le travail à proximité d’une opération de traitement
>> Ecarter toute personne non indispensable au traitement
>> Privilégier les opérations de traitement dans opérateur (nébulisation) dans les serres
>> Le produit à appliquer :
 
Il est important  de sélectionner le produit à appliquer non seulement par son efficacité, mais aussi par sa toxicité. En effet, on cherchera toujours à utiliser les produits les moins nocifs  et à ne pas utiliser les produits classés toxiques, très toxiques, nocifs par contact avec le peau ou par inhalation ou tout produit ayant une toxicité chronique (sensibilisants, cancérogènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction).

Il est donc très important de lire correctement les étiquettes de produits pour connaitre sa toxicité, sa dose par hectare, sa composition…
Les indications fournies par le fabricant sont à ce titre déterminantes (phrases de risque, consignes de sécurité) et il est nécessaire de les suivre à la lettre pour éviter tout risque.
L’étiquette du produit ou sa Fiche de Données de Sécurité doivent renseigner sur le type de protection à utiliser.

Ces bonnes pratiques évoquées ci-dessus permettent de limiter le risque de contamination, cependant, le port des équipements de protection individuelle est nécessaire : gants, combinaisons, appareils de protection respiratoires équipés de filtres…